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Maladie de Lyme : comment éviter les piqûres de tique

Le printemps et l’automne sont les deux moments de l’année où le risque d’être piqué par une tique est le plus grand. Or les tiques sont le vecteur, en France, de la maladie de Lyme. Inutile de vous priver de sorties en nature, des précautions simples, rappelées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), limiteront les contacts avec la redoutable bestiole.

Attention, c’est la saison des tiques ! Pluie et chaleur combinées favorisent actuellement un pic de prolifération de ces parasites sur l’ensemble du territoire. Surtout en forêt et à la campagne, mais les jardins publics et privés en milieu urbain n’en sont plus exempts. Or les tiques véhiculent de nombreux agents pathogènes et notamment, en France, la redoutable maldie de Lyme. Des précautions s’imposent donc pour éviter d’être piqué. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de rappeler les principales. Les antimoustiques à base d’actifs insectifuges connus (DEET, icaridine, citriodiol, IR3535). 

 

BIEN SE PROTÉGER DES TIQUES

  • Les répulsifs contre les moustiques constituent une bonne option, car ils sont également actifs sur les tiques, et ce pendant plusieurs heures (À condition que l’utilisation soit ponctuelle, car on a peu de recul sur les effets à long terme des produits). Sont les plus actifs les antimoustiques à base d’actifs insectifuges connus (DEET, icaridine, citriodiol, IR3535).
  • Des chaussures fermées et des vêtements couvrants, resserrés aux poignets et aux chevilles (des guêtres font l’affaire, de même que les chaussettes passées par-dessus le bas de pantalon), sont également recommandés, même si difficiles à supporter quand il fait chaud. Une couleur claire permettra de mieux repérer une tique à la recherche d’un point d’entrée.
  • En promenade, l’idéal est de rester sur les chemins entretenus, et d’éviter les herbes hautes : c’est là que la tique attend sa proie, à un mètre du sol en général. Un simple frottement, et la voilà posée sur un mollet ou un avant-bras. Elle entame alors une ascension vers un endroit chaud et humide du corps, et s’accroche là où la peau est la plus fine pour commencer son repas de sang.
  • C’est pourquoi, au retour d’une sortie, il faut soigneusement s’inspecter le corps, en n’oubliant pas l’arrière des genoux, les parties génitales, l’arrière des oreilles, les cheveux, ou les aisselles.

QUE FAIRE EN CAS DE PIQÛRE DE TIQUE ?

Si vous trouvez une tique installée, pas de panique.

  • Ne l’arrachez surtout pas sauvagement, ne l’enlevez pas avec de l’éther. L’idéal est d’utiliser une pince à épiler ou, mieux encore, un tire-tique (Important cliquer sur les liens pour savoir comment s’y prendre).
  • Une fois hors de danger, vous pouvez penser à aider la science : en utilisant l’application gratuite « Signalement Tique » de l’Institut national de recherche agronomique (Inra), vous contribuerez à faire avancer les connaissances sur la localisation des tiques en France, et sur leur statut par rapport à la maladie de Lyme. La procédure implique d’expédier l’animal mort par La Poste, ne vous débarrassez donc pas rageusement de son corps sans vie.

AI-JE ATTRAPÉ LA MALADIE DE LYME ?

  • Enlevée quelques heures après s’être accrochée, une tique ne transmet normalement pas la maladie de Lyme.
  • Mais si quelques jours à quelques semaines après son retrait, une marque rouge en forme de cible apparaît et s’étend à l’endroit de la piqûre, consultez impérativement un médecin, qui vous prescrira une cure d’antibiotiques.
  • Même en l’absence de cette marque rouge, une piqûre de tique impose une consultation si elle concerne une femme enceinte, un enfant de moins de 8 ans, une personne immunodéprimée, ou si la tique a déjà grossi, car cela signifie qu’elle est en place depuis plusieurs jours.